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    Au Niger, une réponse armée incertaine après l’expiration de l’ultimatum de la CEDEAO

    Le Niger est dans l’incertitude après l’expiration de l’ultimatum lancé par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au gouvernement de transition militaire. La CEDEAO avait donné jusqu’au 7 août pour que le Niger revienne à l’ordre constitutionnel, faute de quoi des sanctions seraient imposées.

    La situation est tendue dans la capitale, Niamey, où des manifestations ont éclaté à la suite de l’annonce de l’ultimatum. Les forces de sécurité sont en état d’alerte maximale, et des barrages ont été érigés à plusieurs endroits stratégiques de la ville.

    La CEDEAO, qui regroupe 15 pays d’Afrique de l’Ouest, a condamné le coup d’État militaire qui a renversé le président Mahamadou Issoufou en janvier dernier. Depuis lors, le Niger est dirigé par un gouvernement de transition militaire, qui a promis des élections dans un délai de 18 mois.

    Cependant, la CEDEAO estime que le processus de transition est trop lent et a donc lancé cet ultimatum. Si le Niger ne répond pas favorablement, il pourrait faire face à des sanctions économiques et politiques.

    La population est divisée sur la question. Certains soutiennent le gouvernement de transition et estiment que la CEDEAO interfère dans les affaires intérieures du Niger. D’autres, en revanche, souhaitent un retour rapide à la démocratie et voient dans l’ultimatum un moyen de pression nécessaire.

    Il reste à voir comment la situation évoluera dans les prochains jours. La CEDEAO pourrait décider d’imposer des sanctions ou de prendre d’autres mesures pour forcer le Niger à revenir à l’ordre constitutionnel.

    ENGLISH TEXT

    This article discusses the uncertainty in Niger following the expiration of an ultimatum issued by the Economic Community of West African States (ECOWAS) to the military transitional government. ECOWAS had given Niger until August 7th to return to constitutional order, or face sanctions. The capital city, Niamey, has seen protests following the announcement of the ultimatum, and security forces are on high alert. ECOWAS, which consists of 15 West African countries, condemned the military coup that overthrew President Mahamadou Issoufou earlier this year. Since then, Niger has been led by a military transitional government that promised elections within 18 months. However, ECOWAS believes the transition process is too slow and issued the ultimatum. If Niger does not respond positively, it could face economic and political sanctions. The population is divided on the issue, with some supporting the transitional government and others wanting a swift return to democracy. It remains to be seen how the situation will unfold in the coming days. ECOWAS may decide to impose sanctions or take other measures to force Niger back to constitutional order.

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