Coup de Poker ou coup de maître ? l’avenir nous le dira
Contre toute attente, Pedro Sánchez, Premier ministre socialiste, malgré un départ difficile, pourrait conserver sa place au pouvoir grâce à de possibles alliances stratégiques.
Le Parti Populaire (PP) d’Alberto Núñez Feijóo, bien qu’en tête avec 136 sièges, ne dispose pas de la majorité absolue requise de 176 sièges au congrès, même en s’alliant à Vox, qui a remporté 33 sièges.
Bien que le Parti socialiste n’ait obtenu que 122 sièges, l’espoir de Sánchez réside dans d’éventuels soutiens des partis basques et catalans. Une alliance avec ces partis pourrait le remettre en position dominante, malgré le triomphe initial du PP.
Alberto Núñez Feijóo a revendiqué la victoire, insistant sur son souhait de former un gouvernement. Cependant, sans une majorité claire, sa route vers le pouvoir semble incertaine.
Les experts, surpris, estiment que deux issues sont possibles : la reconduction de Sánchez ou de nouvelles élections. Les sondages initiaux avaient largement favorisé le PP, mais la réalité électorale a montré un paysage politique plus nuancé.
La situation demeure tendue. Sánchez, reconnu pour ses prises de risques politiques, mise tout sur une stratégie de mobilisation contre l’extrême droite. La participation électorale a été élevée, près de 70%, suggérant que sa stratégie a peut-être fonctionné.
Feijóo, malgré sa popularité, semble avoir manqué le coche. Sa campagne centrée contre la politique de Sánchez n’a pas porté ses fruits comme prévu.
Le potentiel retour de l’extrême droite en Espagne a captivé l’attention internationale, compte tenu de l’histoire du pays et de son leadership en matière de droits sociaux. Cependant, ce scénario semble de moins en moins probable.
