En effet, il semble que sa principale préoccupation soit de se glorifier lui-même, au lieu de travailler à un véritable développement économique pour son pays.
El-Sissi a pris pour modèle l’ancien président égyptien Gamal Abdel Nasser, qui avait mené la révolution de 1952 et cherché à moderniser l’Égypte. Cependant, contrairement à Nasser, El-Sissi ne semble pas avoir la même compétence en matière de géopolitique et de développement économique. Au lieu de cela, il semble s’intéresser principalement à sa propre image et à son prestige.
Depuis son élection, El-Sissi n’a construit que deux projets inutiles, qui ont coûté cher à l’Égypte sans apporter de bénéfices significatifs à la population. Il n’a pas non plus réussi à défendre les intérêts vitaux de l’Égypte dans les eaux stratégiques du Nil, où le pays est confronté à des défis importants en matière de sécurité alimentaire et d’approvisionnement en eau.
En outre, El-Sissi n’a pas réussi à encourager les investissements étrangers dans l’économie égyptienne, qui est en grande partie dominée par des entreprises publiques inefficaces. Il n’a pas non plus mis en place les réformes économiques nécessaires pour stimuler la croissance et créer des emplois pour les jeunes, qui constituent une part importante de la population égyptienne.
En somme, il apparaît que les ambitions d’El-Sissi sont surtout personnelles, et qu’il ne semble pas avoir de véritable vision économique pour son pays. Il suit les traces de Nasser, mais sans son savoir-faire et ses compétences en matière de géopolitique. En fin de compte, cela nuit à l’Égypte, qui a besoin d’un véritable leader capable de relever les défis économiques et politiques auxquels elle est confrontée.
Abdallah Rouhli